
Astuces pour progresser en Équitation Durable® / Épisode 3 : En selle à califourchon
L’utilisation d’un marchepied (banc, pierre, talus…) est indispensable car il permet de diminuer l’amplitude du mouvement effectué par le cavalier pour monter, d’atténuer le déséquilibre du cheval et d’éviter l’utilisation des rênes. En particulier, lorsqu’on aura vraiment besoin de solliciter sa tête pendant une séance d’équitation (photo 1).
Toutes les selles, avec ou sans arçon, bougent pendant les étapes pour se mettre en selle. En effet, lorsque l’on monte à cheval, sans montoir, le poids porté sur l’étrier gauche fait pivoter la selle (photo 2). Les matelassures droite, de cette dernière, viennent alors comprimer le muscle erector-spinaé droit, alors que celui-ci se trouve déjà contracté. En plus, le cheval, déséquilibré, cherche alors à retrouver son équilibre en déplaçant ses autres pieds.
La première étape c’est de vérifier que le cheval est bien sur ses quatre appuis, afin de ne pas accentuer son déséquilibre lorsqu’on va monter. Les droitiers passent en général par le côté gauche, pied gauche à l’étrier et pied d’élan au sol (photo 3).
Il faut se positionner « dans le sens de la marche » avec les deux mains sur le pommeau, pour ne pas déplacer la selle et pour garder son propre équilibre pendant le mouvement à califourchon au cas où le cheval bougerait (photo 4).
Et nous voici, après avoir veillé à tous ces « détails » qui ont leur importance, sur le dos du cheval…
Épisode 2 : Un sanglage progressif
Épisode 1 : Positionner le tapis et placer la selle
En selle à califourchon
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